Zénon Bacq Radiobiologiste La Louvière 31.12.1903 - Fontenoy 12.07.1983 Ce texte est extrait de l'ouvrage Cent Wallons du siècle Institut Jules Destrée, Charleroi, 1995 Index Docteur en médecine de l'ULB (1927) et agrégé de l'ULg (1933), après un séjour à Harvard (1929-1930) et des mandats FNRS (1931-1939), il enseigne la physiologie animale (1939) puis la pathologie et la thérapeutique générales ainsi que la pharmacologie et la radiobiologie à l'ULg. Lauréat de nombreux concours universitaires, il s'impose rapidement à l'ULg d'abord, comme professeur (1944), au niveau international ensuite, puisqu'il est reconnu comme le premier spécialiste de la physiologie. Il étudie les transmissions chimiques de l'influx nerveux, découvre des possibilités de protection chimique contre les radiations ionisantes. Physicien, radiobiologiste, président d'associations médicales belges et internationales, il est honoré par de nombreux prix, dont notamment le Prix E. Cornez 1959 et le Prix Francqui 1948, pour avoir apporté un grand nombre de contributions importantes à la physiologie et à la pharmacologie du système nerveux autonome, à la physiologie comparée, à l'étude des sensibilisateurs aux ions potassium, à la toxicologie des gaz de guerre. Avec une centaine de scientifiques, il est à la base de l'asbl Association pour la Diffusion des Sciences (1970-1979) - dont il est président et Paul Danblon secrétaire général -, dans le but de garantir la qualité des émissions médicales et scientifiques et de permettre certains appels de fonds extérieurs. L'ADS a produit principalement des programmes d'information médicale pour grand public ainsi que des émissions et de la documentation d'enseignement médical post-universitaire. Considéré comme l'un des fondateurs de la pharmacologie comparée, Zénon Bacq s'est aussi intéressé au sort de sa région. Dans la clandestinité, il adhère à l'Association pour le Progrès intellectuel et artistique de la Wallonie. En octobre 1955, il fait partie du comité permanent du Deuxième Congrès culturel wallon et participe aux trop rares travaux du Centre culturel wallon, créé en 1956. Pour une biographie plus complète, on se reportera à la notice qui lui est consacrée dans l’Encyclopédie du Mouvement wallon, sous la direction scientifique de Paul Delforge, Philippe Destatte et Micheline Libon, Charleroi, 2000, tome 1, p. 108-109.