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Guy Coëme Homme politique
Bettincourt 21.08.1946 - |
Ce texte est extrait de
l'ouvrage
Cent Wallons du siècle
Institut Jules Destrée,
Charleroi, 1995
Index |
Licencié en sciences politiques de l'ULg
(1964-1968), Guy Coëme entre très tôt en contact avec le mouvement socialiste. Après
son service militaire (1970), il occupe une fonction administrative au secrétariat du
PSB.
Guy Coëme fait son entrée en 1971 au conseil
communal de Waremme et devient immédiatement échevin. Un an plus tard, il entre au
conseil provincial et devient député permanent (1974). Ayant la compétence de
l'enseignement provincial liégeois, il est à la base de l'ISIL, de l'IPES Waremme, du
Centre PMS de Huy et du Cecotepe puis de la SA CECOForma (1979).
Président de la Société de Développement
régional de Wallonie (1978), il participe à la création de la Société régionale
d'Investissement pour la Wallonie (SRIW), dont il est administrateur (1979-1980). En
février 1981, Guy Coëme succède à Elie Deworme au poste de Secrétaire d'Etat aux
Affaires wallonnes. La même année, il est élu député, ce qui lui donne le droit de
siéger dans le tout nouveau Conseil régional wallon. Il en profite pour présenter un
projet de décret relatif aux problèmes dont il eut la responsabilité ministérielle,
portant sur la rationalisation de la distribution de gaz et électricité. Président du
comité permanent des Fédérations socialistes wallonnes (1983) et vice- président du PS
(1983-1988), il organise un Congrès des Socialistes wallons (1984) en vue d'évaluer la
situation économique et industrielle de la Wallonie, trois ans après la réforme de
l'Etat.
Nouveau bourgmestre de Waremme (1987), il préside
aussi l'Exécutif régional wallon durant la crise qui suit l'élection de décembre 1987.
Trouvant d'ailleurs que le gouvernement central met trop de temps à se former, il
s'interroge sur ce que devrait être l'attitude des exécutifs régionaux, car ils
doivent veiller au développement de nos régions.
Pourtant, en mai 1988, il devient Ministre de la
Défense nationale. Profitant du climat de détente internationale, Guy Coëme accomplit
quelques coupes sombres dans son budget et prend toute une série de mesures destinées à
réduire les effectifs. Durant son mandat, il a aussi à gérer la Guerre du Golfe. En
mars 1992, il devient Vice-premier ministre et ministre des Communications et des
Entreprises publiques dans le Gouvernement Dehaene.
Emporté dans la tourmente de l'Affaire Agusta, Guy
Coëme doit se résoudre à démissionner de son mandat ministériel. Suite aux élections
communales d'octobre 1994, il est proposé à nouveau comme bourgmestre de Waremme et, en
mai 1995, les électeurs reconduisent son mandat au parlement fédéral. Condamné dans le
procès INUSOP, il démissionne de l'ensemble de ses mandats.
Condamné à la suite du procès INUSOP (1996), il doit renoncer à l’ensemble de
ses mandats politiques.
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