Paul Danblon Journaliste Bruxelles 25.07.1931 - Ce texte est extrait de l'ouvrage Cent Wallons du siècle Institut Jules Destrée, Charleroi, 1995 Index Parallèlement à ses humanités et à sa licence en sciences chimiques à l'ULB (1953), Paul Danblon est remarqué au Conservatoire de Bruxelles où il obtient diverses distinctions en déclamation, en harmonie et contrepoint, et en solfège. Avec Jean Absil et Marcel Quinet, il travaille aussi la composition. Collaborateur extérieur aux émissions musicales et littéraires de l'INR (1953), il participe aux premières émissions de la télévision expérimentale avant d'être reçu comme journaliste-éditorialiste à la RTB (1956). Au service Enquêtes et Reportages de la Télévision, le nouveau metteur en scène- réalisateur (1957-1961) exerce ses talents dans diverses émissions de vulgarisation scientifique tant à la radio qu'à la télévision et participe à la première de Neuf Millions. Responsable de l'Equipe de Produc-tion d'Information Scientifique (1968), chef de production du Service des Magazines culturels (1989), l'homme scientifique du petit écran, dont le souci est de faire passer une information ou un savoir réputé difficile d'accès au plus grand nombre, exerce aussi comme professeur de chimie dans un athénée bruxellois (1957-1972), puis est chargé du cours d'orthophonie théorique à l'INSAS (1978); à La Cambre (1979), il donne le cours de culture scientifique. Après une année à la section de journalisme de l'ULg (1981), il devient maître de stage à l'ULB. Concevant la vulgarisation scientifique comme une élévation du plus grand nombre à la connaissance, il fonde, avec une centaine de scientifiques, l'asbl Association pour la Diffusion des Sciences (1970-1979) dont Zénon Bacq est le président et lui le secrétaire général, dans le but de garantir la qualité des émissions médicales et scientifiques, et de permettre certains appels de fonds extérieurs. Paul Danblon n'en a pas pour autant abandonné la musique. Compositeur d'un oratorio Les Troyennes, d'un concerto pour piano et d'un concerto pour orchestre dès 1954, il écrit par la suite de la musique de chambre instrumentale et vocale ainsi que plusieurs morceaux de musique de film et de scène. Musicien, il s'est inspiré de Ravel, Bartok et Honegger, dans des oeuvres vivement colorées révélant un sens dramatique solide. Metteur en scène à l'Opéra de Wallonie (1974), il est nommé directeur général adjoint (1979), puis remplace R. Rossius comme directeur général de l'ORW (1992 - 1996).