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Du réseau Francité à Internet
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identité française et citoyenneté sur les inforoutes
Intervention au colloque Langue
française et autoroutes de l'information,
Grenoble-Sassenage, 19 juin 1996
Philippe Destatte
Directeur de l'Institut Jules Destrée (Wallonie)
Secrétaire général de la Conférence des Peuples de Langue française
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Charleroi, le 17 juin 1996
A l'heure où, dans l'opinion publique de langue
française comme chez les décideurs de nos institutions,
Internet concrétise la communication télématique à grande
vitesse, le Centre René Lévesque peut se prévaloir de huit
ans de présence dans les réseaux informatisés.
Le Centre René Lévesque
Ainsi, le Centre René Lévesque est-il né à la fois de
l'intention de la Conférence des Peuples de Langue
française de créer un centre de documentation et
d'information moderne constituant un lien permanent entre ses
membres - Acadie, Bruxelles, France, Jura, Québec, Romandie,
Val d'Aoste, Wallonie - et de la volonté, pour l'Institut
Jules Destrée, de développer une action dans le cadre de la
francophonie, au delà de son travail au service de la
Wallonie.
Porté sur les fonds baptismaux lors d'une réunion du
Comité permanent de la Conférence des Peuples de Langue
française, à Charleroi en octobre 1988, le Centre René
Lévesque a bénéficié immédiatement du patronage de M.
Alain Decaux, Ministre de la Francophonie, ainsi que de
l'appui du Gouvernement wallon et de celui de la Communauté
française Wallonie-Bruxelles.
L'objectif est double : d'une part, la collecte des
données relatives à la francophonie, aux communautés et
régions de langue française et à leurs institutions;
d'autre part, la maîtrise des techniques informatiques
modernes pour gérer, échanger, utiliser à bon escient la
masse des informations issues de ces communautés et
régions.
Le Réseau Francité
La première manifestation concrète de cette démarche se
situe le 30 juin 1989. Ce jour-là, devant un parterre de
personnalités, la première liaison télématique du réseau
Francité est établie depuis le premier étage de la
Tour Eiffel, jusqu'à l'embryon de banque de données située
à Charleroi, avec recherche en ligne et transfert de
fichiers en temps réel. Cette inauguration se fait à
l'ouverture de la Dixième Conférence des Communautés de
Langue française qui se tient à Paris en juillet 1989, dans
le cadre officiel du Bicentenaire de la Révolution
française. C'est un logiciel de maintenance à distance d'un
ordinateur-hôte qui est utilisé (1).
Dès ce moment, le développement du Centre René
Lévesque s'accélère : en septembre 1989, un collaborateur
est engagé comme chercheur chargé à plein temps du
développement de la banque de données du Centre René
Lévesque. Trois mois plus tard, il accompagne une mission
destinée à présenter le Réseau Francité au
Québec, à établir des connexions et des relations avec des
partenaires québécois : l'Université du Québec à
Montréal, le Service des Communications de la Société
Saint-Jean-Baptiste, le Conseil de la Langue française, etc.
En mars 1991, une subvention de la Région wallonne et la
mise à disposition, par le Gouvernement régional du Val
d'Aoste, d'un ordinateur (IBM PS2 80386) à Charleroi
permettent de développer une banque de données SQL tournant
sous OS2, avec les avantages du multitâche et donc une plus
grande capacité d'accès. Tout micro-ordinateur à
qui on remet une formule d'émulation fonctionne dès lors
comme un terminal, connecté directement à l'ordinateur du
Centre René Lévesque par le réseau commuté. Un
intégrateur de logiciels, programmé en français, permet
l'accès à l'information en plein écran, mais aussi sa
capture ou son impression. Ce dispositif est complété en
janvier 1992 par l'acquisition d'une seconde machine plus
performante pour le serveur (IBM PS2 90486), permettant de
transformer et de valoriser l'outil grâce aux logiciels OS-Base,
Mediasys et Polypus.
L'essentiel des problèmes techniques étant résolus, il
s'avère dès lors indispensable d'affiner les contenus et de
mettre en place un comité d'accompagnement du Centre.
Celui-ci se réunit pour la première fois en mars 1992 à
Charleroi. Présidé par M. Jacques Hoyaux, Président
d'honneur de l'Institut Jules Destrée, ancien Ministre de
l'Education et ancien Contrôleur financier à l'Agence de
Coopération culturelle et technique, le Comité est composé
comme suit :
- pour Bruxelles, M. André Lagasse;
- pour la France, Mme Louise Peloquin;
- pour le Québec et l'Acadie, M. Pierre-Alain Cotnoir;
- pour la Suisse romande, M. Pierre-André Comte;
- pour le Val d'Aoste, M. Alexis Bétemps;
- pour la Wallonie, M. Yves de Wasseige.
En outre, Mme Josseline Bruchet, chef du Centre de
Documentation et d'Information de la Délégation générale
à la Langue française (Paris), y siège à titre
d'observatrice. La Mission du Comité est de piloter le
Centre dans ses choix stratégiques, particulièrement en
matière de contenu.
Le Passage à l'Internet
Réuni une nouvelle fois les 2 et 3 décembre 1993, le
Comité d'Accompagnement adopte, sur base d'un rapport du
Québécois Pierre-Alain Cotnoir, délégué "Amérique
du Nord", les deux recommandations suivantes :
- l'intégration du Centre René Lévesque au
réseau Internet en vue de développer l'accès à la
banque de données, l'implantation de groupes de
discussion (Téléconférences informatiques) et l'accès
à la messagerie électronique;
- l'emploi d'applications distribuées dont le
maniement est largement connu par les utilisateurs du
réseau et qui se trouvent implantées dans de nombreux
autres serveurs.
A cet égard, le Comité d'Accompagnement suggère
l'adoption des applications suivantes :
- WAIS : logiciel de base de données permettant
l'interrogation et le transfert des données du Centre
René Lévesque via le réseau INTERNET;
- GOPHER : l'interface d'accès à l'information
rendant plus conviviale la consultation de la banque de
données via le réseau;
- VERONICA : pour une recherche élargie,
l'intégration des mots clefs du Centre René Lévesque
à cette base de données internationales incluant une
version anglaise.
Le saut technologique dépasse nos capacités techniques
du moment. Dès lors, le Centre concrétise en janvier 1994
un accord avec le Service général d'Informatique de
l'Université de Liège (SEGI) pour développer un serveur
WAIS associé à l'Université de Liège. Les premières
pages sont réalisées en interface Gopher.
Dès ce moment pourtant, Internet n'apparaît plus
seulement comme un outil mais comme un enjeu. Ainsi, en août
1994, sur base d'un rapport de Philippe Destatte, au titre de
Secrétaire général de la Conférence des Peuples de Langue
française, le Comité permanent de cette Conférence, réuni
à Moncton (Nouveau Brunswick, Acadie), adopte une
résolution relative aux autoroutes de la communication, dans
laquelle, notamment, le Comité permanent
RECOMMANDE aux Gouvernements des pays, provinces et
régions de langue française de s'impliquer résolument
dans le développement des autoroutes de la communication
et de maintenir, par un contrôle attentif, l'accès à
ces réseaux;
RECLAME des moyens de Recherche-Développement pour
mettre en place des accès à des serveurs, des
procédures d'interrogation ainsi que des contenus
exprimés en français;
SOUHAITE la convocation au sein des instances de la
Francophonie, d'une conférence ministérielle en vue de
coordonner les efforts destinés à rencontrer les
objectifs propres aux pays de langue française;
RECLAME, particulièrement des Gouvernements du
Québec et de la Wallonie, la reconnaissance de leurs
compétences juridique et politique sur les autoroutes de
la communication, comme enjeux économiques majeurs pour
le développement de leur région;
SE REJOUIT de la Connexion INTERNET du Réseau
Francité, mis en place par le Centre René Lévesque, au
départ de Charleroi, en Wallonie.
Le Centre René Lévesque lui-même suit les progrès
d'Internet. En janvier 1995, il installe les premiers
éléments de sa banque de données sur le serveur World
Wide Web (WWW) de l'Université de Liège et, dans le
même temps, ferme l'accès par réseau commuté du Réseau Francité
à Charleroi. Le serveur Francité avait fonctionné
sans interruption, jour et nuit, pendant quatre ans. C'est
aussi pour bien comprendre la philosophie de l'inforoute que
le Centre participe, en février 1995, à la mission
consacrée aux Technologies de l'Information, organisée par
la Région wallonne (Direction générale des Relations
extérieures) sur la côte Ouest des Etats-Unis et du Canada.
Au retour, des pages Institut Jules Destrée et Wallonie
sont créés sur le site du Centre René Lévesque, à partir
de liens établis dans les pages présentant la Conférence
des Peuples de Langue française.
L'organisation de la Treizième Conférence des Peuples de
Langue française, à Liège, en juillet 1995, constitue
l'occasion pour le Centre René Lévesque d'ouvrir une liste
de discussion Citoyen sur Internet, afin de lancer
des débats mondiaux parallèles aux exposés et travaux de
commissions qui se tiennent au Palais des Congrès de Liège.
Cette liste sera consultée en direct pendant les débats
publics.
Une nouvelle expérience du même type se déroule en
octobre 1995. Le Troisième Congrès La Wallonie au Futur,
Quelles stratégies pour l'Emploi ?, organisé avec le
soutien de la Région wallonne, se construit également sur
Internet, où contributions et rapports sont placés au fur
et à mesure de leur réception.
Enfin, le 3 juin 1996, le Centre René Lévesque est en
première ligne lorsque l'Institut Jules Destrée crée, en
partenariat avec la Société wallonne de Télématique
(Sowatel), le serveur Wallonie en Ligne, fruit de la
fusion de deux sites complémentaires présentant la Wallonie
sur Internet et qui a l'ambition, sous l'adresse www.wallonie.be.
de devenir la fenêtre principale de la Wallonie sur le
réseau mondial.
Conclusions d'une expérience
Faut-il s'étonner que le Réseau Francité,
inauguré le 30 juin 1989, se soit sabordé le 1er janvier
1995 au profit d'une présence active de son opérateur, le
Centre René Lévesque, sur Internet (http
://www.ulg.ac.be/levesque/) ? Non, bien sûr. En effet, le
réseau des réseaux - et particulièrement sa toile de
documents hypertextes, ce fameux World Wide Web (2), conçu - on l'oublie trop souvent -
par le CERN à Genève, constitue exactement l'outil que nous
tentions de développer : une base de données grand format
en texte intégral, accessible à distance avec capacité de
saisie et de transfert de l'information et utilisant une
langue française correctement accentuée. En sus, Internet
offre la puissance, la rapidité et la capacité - ouverte -
d'intégration ou d'accès à des supports multimédias, tout
en restant financièrement abordable pour l'utilisateur.
Notre propre découverte d'Internet en décembre 1993, à
l'initiative des membres québécois du Comité
d'Accompagnement de notre institution, a constitué pour nous
la concrétisation d'un objectif auquel nous aspirions depuis
de nombreuses années et un nouveau point de départ
dynamique en matière de développement technologique adapté
à nos objectifs.
En fait, la fin d'une insécurité technique au sein d'un
environnement électronique enfin devenu fiable et performant
permet de s'adonner à l'essentiel, c'est-à-dire à la
qualité des informations et au soin de leur présentation.
Cette priorité retrouvée pour le contenu intellectuel
rencontre un enjeu que le Professeur Michel Guillou,
Directeur général et Recteur de l'AUPELF-UREF, retenait
comme étant l'un des trois pivots du développement de
l'interéseau francophone REFER (Réseau électronique
francophone pour l'Education et la Recherche), lors des Etats
généraux de la Francophonie scientifique en Sorbonne, le 17
février 1995 (3).
Ainsi que Philippe Destatte le mentionnait récemment à
M. Stélio Farandjis, Secrétaire général du Haut Conseil
de la Francophonie, dans le cadre de sa session 1996
consacrée à La Franco- phonie face aux défis des
nouvelles technologies (4), opérer
un choix entre l'utilisation des réseaux existants (5) et la création de nouveaux réseaux
mondiaux serait une erreur stratégique face à notre
volonté d'assurer la pérennité et le rayonnement de la
langue française, de notre culture romane et de nos
identités respectives dans la société mondiale et
universelle de l'information. En effet, priorité doit être
accordée à l'urgence de définir des axes permettant
l'amélioration du service électronique pour les opérateurs
et utilisateurs francophones - intégrant une part aussi
large que possible de la société, tant sur le plan des
milieux sociaux que sur celui des tranches d'âge - et de
leur offrir une capacité accrue d'investir dans l'Internet
mondial et, ainsi, d'investir le réseau des réseaux
avec comme outil et code d'entrée, leur langue maternelle
revivifiée : le français.
Un certain nombre de ces mesures prises ou à prendre
peuvent être recensées, notamment :
- l'affectation des moyens financiers disponibles pour
nourrir Internet d'informations de qualité en
français et installer de nouveaux serveurs en
évitant de créer de nouvelles normes;
- le renforcement, sur le plan commercial, des
mécanismes d'échange de données informatisées et
de transferts électroniques de paiements. En cette
matière, un apprentissage est nécessaire pour faire
évoluer les modèles culturels actifs,
particulièrement en Europe;
- le développement de logiciels d'interfaces
utilisateurs en français, comme c'est le cas pour le
nouveau navigateur Netscape;
- l'instauration de mécanismes de solidarité avec les
pays de la Francophonie dont la technologie est moins
avancée, afin d'éviter le fossé entre
inforiches et infopauvres, ainsi que l'a
souligné le Ministre wallon Elio Di Rupo, à
l'occasion du Sommet du G7 de février 1995
partiellement consacré aux télécommunications (6);
- la diminution, sur le plan européen, du coût des
services télématiques, à l'instar de France
Télécom qui vient d'annoncer la tarification de
l'accès à Internet au prix d'une commu- nication
locale (7);
- la prise en main et la coordination des initiatives
et politiques relatives au réseau mondial de
communications, tant européennes que francophones,
tant nationales que menées au niveau des entités
fédérées. En cette matière comme dans le domaine
de l'audiovisuel, notre attention entière doit
continuer à se porter sur les enjeux locaux au sein
même de nos provinces et régions (8);
- la création d'une nouvelle culture scolaire de
recherche de l'information et de documentation.
Apprendre aux élèves et étudiants de toutes les
disciplines à maîtriser Internet - même en anglais
- pour participer à son développement et y amener
l'utilisation ferme et progressive du français.
- la mise en place d'un réseau de bibliothèques
électroniques ou virtuelles spécialisées et
ouvertes sur Internet, permettant de véritables
transferts de développement Nord-Sud;
- le lancement et la gestion d'une campagne
d'information dans les médias classiques afin de
casser la diabolisation de l'inforoute -
particulièrement d'Internet - et de favoriser
l'apprentissage et l'utilisation de cette nouvelle
technique par le plus grand nombre;
Ces priorités doivent être mises en oeuvres avec
diligence. A l'automne 1994 déjà, André Abbou, Président
de l'Observatoire français et international des Industries
de la Langue et de l'Information électronique, indiquait la
voie à suivre pour faire exister des autoroutes de données
électroniques en français : un projet mobilisateur et une
volonté d'Etat (9). L'heure est
assurément aux choix fondamentaux alors que souvent - on
doit le déplorer - certains débats de fond n'ont pas encore
été menés ou n'ont pas débouché sur un consensus
suffisamment large. Les inquiétudes qui se manifestent en
France, au Québec (10) ou qui se sont
exprimées récemment en Wallonie, au Parlement wallon (11), sont là pour sonner l'alarme de
notre culture française et en appeler à une action rapide
et solidaire de la Francité.
Aux Assises européennes de l'Audiovisuel à Paris en
octobre 1989, Jacques Delors s'était lui aussi interrogé : Avons-nous
le droit d'exister ? demandait-il. Je pense que,
davantage qu'un droit, notre existence européenne sur le
plan général de l'Audiovisuel - comme sur celui des
autoroutes de l'information - est un devoir. En effet, en
cette matière, nous nous trouvons confrontés à un enjeu
de souveraineté (12) dont nous
devrons répondre face aux citoyens de demain et que nous ne
pouvons pas exercer dans un ghetto.
(1) Philippe DESTATTE, Inauguration du
Réseau Francité : notre premier contact télématique entre
Paris et la Wallonie, dans De la Déclaration des Droits
de l'Homme au droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes,
Dixième Conférence des Communautés de Langue
française, Paris, 30 juin, 1er et 2 juillet 1989, Actes, p.
57-59, Paris, Section française de la Conférence, 1991.
(2) Radu COTET, Le Projet World Wide Web
: présent et perspectives, dans Monique NOIRHOMME-FRAITURE
et Luc GOFFINET dir., Multimédia, Actes de la Journée
d'information sur le multimédia, Namur, le 25 juin 1995,
Presses universitaires de Namur, 1995.
(3) Michel GUILLOU, Intervention lors
de la séance solennelle d'ouverture des Etats généraux de
la Francophonie scientifique, Paris, Sorbonne, 27
février 1995, p. 19.
(4) Philippe DESTATTE, Investir
Internet, Note à M. Stélio Farandjis, Secrétaire général
du Haut Conseil de la Francophonie, en vue de la Session du
Haut Conseil de la Francophonie consacrée à La Francophonie
face aux défis des nouvelles technologies, Charleroi, le
8 avril 1996.
(5) Internet et les autres prestataires
de services en ligne : America on Line, CompuServe,
Infonie, Prodigy, etc. A noter que Compuserve
vient d'opter définitivement pour Internet.
(6) Christine SIMON, Di Rupo : Eviter
le fossé entre inforiches et infopauvres, dans Le
Soir, 27 février 1995, p. 6.
(7) Annie KAHN, France Télécom, cap
sur Internet, dans Le Monde, Supplément Multimédia,
10-11 mars 1996, p. 26.
(8) Philippe DESTATTE, L'Audiovisuel
et les Autoroutes de la communication, Moncton (Acadie),
Comité permanent de la Conférence des Peuples de Langue
française, 14 août 1994, p.14.
(9) André ABBOU, Autoroutes
électroniques françaises : entre le rêve américain et la
"machine à flasher", dans Universités,
octobre 1994, p. 41.
(10) Michel CARTIER, A Demain la
veille, La mise au rancart du Réseau de veille sur les
technologies de l'information révèle le retard important du
Québec dans ce domaine, dans Le Devoir, 23
janvier 1996.
(11) Xavier DESGAIN, Proposition de
Résolution visant à ouvrir un large débat sur les enjeux
économiques, sociaux, culturels et démocratiques liés à
la société de l'information et en particulier aux
autoroutes de l'information, Parlement wallon, Session
1995-1996, 5 décembre 1995 (Document 94 (1995-1996) - N 1).
(12) Henry MORNY, Les Vrais enjeux du
multimédia, dans Le Figaro, 19 décembre 1995, p.
5-6. (A propos de la journée de réflexions organisée le 19
décembre 1995 par le Centre d'Etude et de Prospective
stratégiques).
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